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BIOSHOCK (PS3)

Par Benjamin Fogel, le 06-03-2009
Jeux-vidéo
Unique survivant d’un crash d’avion en pleine mer, le joueur se retrouve face à un bâtiment qui surnage de l’eau comme un aileron de requin au beau milieu du vide de l’océan. Il d’agit en fait de l’entrée d’une cité sous-marine, d’une utopie scientifique où un certain Ryan a cru pouvoir créer une société parfaite où les humains seraient améliorés grâce à la génétique. Il n’en faut pas plus pour comprendre qu’il va falloir prendre la clef anglaise et le fusil à pompe et se taper contre des chrosomes soit des humains génétiquement modifiés assez proche des zombies. Jusque là, on est plutôt dans le scénar de série B classique. Mais tout de suite l’ambiance prend le pied sur l’histoire, entre deux effets sur le rendu de l’eau des plus réussis, on croise des petites filles épaulés par des protecteurs qui arpentent la cité pour collecter l’Adam sur les corps des chrosomes. Le joueur prends ainsi contact avec différents personnages (Atlas en particulier qui sera son guide) et déroule l’histoire via une série d’enregistrements trouvés un peu partout. Légèrement angoissant, Bioshock est particulièrement réussi en terme de création d’univers.

Mais le gros du jeu est lié à son game play et à l’arsenal disponible. Au niveau des armes, on fait dans le classique si ce n’est que chaque arme a à sa disposition 3 munitions différentes, chacune ayant son utilité propre. Ensuite le joueur peut également subir des modifications génétiques afin d’utiliser des plasmides, sortent de pouvoirs magiques qui complètent à merveille l’arsenal. Enfin, il peut acquérir de nombreuses compétences (toujours en modifiant ses gènes). Les fortes évolutions que peut subir le personnage ainsi que les nombreux objets à ramasser (sur les corps et dans tous les éléments du décor) ne manquent pas de rappeler Fallout 3, autre FPS+ légèrement orienté RPG. Du coup le jeu ne tarde pas à bastonner sec et à multiplier les techniques de combats. Chaque ennemi pouvant être ainsi vaincu de bien des manières : en frontal, en électrifiant l’eau dans laquelle il marche, en piratant des tourelles de sécurité, en balançant des éléments du décor… La variété des combats est vraiment inédite pour un FPS et le game play d’une fluidité exemplaire.

Dommage que la fin soit trop courte (presque bâclée) et que de jolies cinématiques ne ponctuent pas le jeu, car Bioshock était à deux doigts des plus grands. Vivement le 2.

Note : 8/10