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Du confort de lecture sur Internet et le pourquoi du comment de la V3 de Playlist Society

Un petit résumé nombriliste du comment on en est arrivé là.

Par Collectif, le 17-09-2013
Misc

La nécessité d’une V3

L’objectif de la V2 de Playlist Society, lancée le 14 février 2011, était de réunir sur une même plateforme une bande de potes, blogueurs et auteurs, qui partageaient une vision commune (ou a minima concordante) de la manière d’appréhender les œuvres et d’en parler. Depuis cette date, nous essayons de proposer des textes sur les disques, les films, les livres, les jeux-vidéo et l’art en général en variant les approches et en donnant toujours la priorité à l’écrit. Playlist Society s’est ainsi structuré autour de ce projet éditorial : du texte et rien que du texte ; pas de news, pas d’annonce d’événements, pas de concours…

Au fil des mois, bien que s’adaptant à nos nouvelles convictions (suppression des notes, suppression des commentaires…), la V2 de PS a commencé à montrer des signes de faiblesse en terme de confort de lecture : les  textes devenaient de plus en plus longs et il fallait de plus en plus scroller pour en voir le bout, nous obligeant ainsi parfois à les proposer également en PDF. Qui plus est, le design du site donnait l’impression que le texte était enfermé entre deux blocs : les illustrations, vidéos et playlist à gauche ; les liens vers les autres articles à droite. Non seulement ça ne respirait pas, mais en plus ça limitait les possibilités pour les auteurs d’agencer leurs textes comme ils le souhaitaient.

Alors voilà, lorsque nous avons réfléchi tous ensemble à ce que nous souhaitions pour la V3, il a été clair dès le départ que la question du confort de lecture serait au cœur du débat. Parce qu’au fond, pour un projet comme le nôtre, il n’y a que ça et la qualité des textes qui comptent. Playlist Society est un projet indépendant qui n’a jamais eu pour objectif de générer des revenus et qui n’est donc pas soumis à la nécessité de générer du trafic et de l’audience, nous débarrassant ainsi de la contrainte de la publicité et de la nécessité d’optimiser le design pour maximiser le trafic. Du coup cela nous permet aujourd’hui de proposer aux lecteurs des pages qui ne contiennent que ce qu’il est venu chercher en libérant la lecture de tout contenu parasite.

Le confort de lecture sur Internet

Il n’existe pas de recettes miracles pour faciliter la lecture sur Internet

Pour avancer sur la question du confort de lecture, nous nous sommes baladés de sites en sites, nous avons essayé de lister les meilleures pratiques, nous avons lu des dizaines d’articles sur la question, et notre conclusion c’est qu’il n’existe pas de recettes miracles pour faciliter la lecture sur Internet. Il n’y a pas de taille de texte idéal, pas de largeur de colonne qui convienne parfaitement à tout le monde ; même le noir-sur-blanc ne gagne pas à tous les coups contre le blanc-sur-noir.

Ensuite, il a bien fallu composer avec la question du support et du fait que chacun consulte aujourd’hui les sites à partir de machines différentes : ordinateurs aux écrans de toutes tailles, mobiles et tablettes. Une réalité qui implique aussi de nouvelles exigences au niveau des sites : en prenant l’habitude d’avoir accès à des services via des applications claires et optimisées, nous supportons naturellement moins le côté fourre-tout et surchargé que peuvent avoir certains sites.

Du coup, nous avons cherché à proposer une nouvelle version de Playlist Society qui soit entièrement personnalisable pour que chacun puisse définir les paramètres qui lui conviennent le mieux, paramètres qui sont enregistrés via les cookies et que chaque lecteur retrouvera à chacune de ses visites.

La V3 de PS

Cette question du confort de lecture se traduit par trois points au sein de la nouvelle version de Playlist Society :

Une nouvelle version de PS entièrement personnalisable

1) Un design minimaliste. Désormais chaque article de PS ne contient plus que le texte, les éléments qui lui sont relatifs et rien d’autre. Il n’y a plus aucun lien vers d’autres articles du site. Même le logo PS a été enlevé. L’objectif est d’offrir au lecteur ce pour quoi il est venu, sans le parasiter avec d’autres informations.
2) Un site intégralement en responsive. PS s’adapte désormais à la taille de votre navigateur. Allez-y, rétrécissez, agrandissez votre fenêtre, la mise en page évolue en fonction pour que le texte reste toujours lisible.
3) Une « Control Text Box » qui permet de paramétrer la mise en page des articles en fonction de ses habitudes de lecture. En haut à droite de tous les articles, vous retrouverez désormais un bouton « Aa ». En cliquant dessus, vous ouvrez un panel de contrôle qui vous propose les options suivantes :

– Choisir la taille de la police : petit / normal / grand

PS-1.1

PS-1.3

– Définir la largeur du texte en bougeant le curseur

PS-2.1

PS-2.2

– Choisir entre deux polices : Georgia et Lucinda

PS-3.1

– Choisir entre noir-sur-blanc et blanc-sur-noir

PS-4.1

– Modifier l’orientation du texte : c’est ce qui nous aura demandé le plus de travail, le lecteur a désormais la possibilité de passer les articles en mode paysage pour une lecture à l’horizontale, particulièrement utile sur tablette.

PS-5.1

Playlist Society enregistre ensuite vos paramètres (via les cookies) et à chaque visite vous retrouvez le site tel que vous l’aviez configuré.

Une ligne éditoriale et une équipe qui restent les mêmes

Nous avons essayé avec cette nouvelle version d’avoir une réflexion qui dépasse la simple question du relifting et de l’ajout de nouveaux gadgets. Nous n’avons pas la prétention de réinventer la lecture sur Internet (d’autres sites ont surement eu des idées similaires bien avant nous) et nous espérons juste proposer un site qui soit en phase avec nos envies d’écritures.

Pour le reste, l’esprit PS reste le même. L’équipe est toujours composée des mêmes personnes (nous étions 16 en février 2011, et après trois départs et sept arrivées, nous sommes aujourd’hui 20). Nous continuerons de nous développer en fonction des rencontres et des nouvelles amitiés, en restant loin de la méthode qui consiste à « recruter » sur la foi de deux papiers et d’un top envoyés, sans même vérifier si cela colle humainement parlant.

Au niveau des textes en eux-mêmes, pas de révolution non plus. PS a trouvé son rythme de croisière et nous continuerons d’essayer d’améliorer la qualité des papiers sans toucher à nos fondamentaux.

En espérant que cette V3 vous plaise autant qu’à nous…

Toute l’équipe de Playlist Society aka Alexandre Mathis, Alexis et Benjamin Fogel, Anthony, Arbobo, Axel Cadieux, Catnatt, Christophe Gauthier, Dominique K, Dom Tr, Isabelle Chelley, Jean-Sébastien Zanchi, Julien Lafond-Laumond, Marc, Matthieu Hybert, Nathan Fournier, Olivier Ravard, Thierry Chatain, Thomas Messias & Ulrich.