PARTIE I – LE MYTHE DU TERRITOIRE AMERICAIN
Chapitre 1 : TERRE PROMISE | Chapitre 2 : MONTRER LA VIOLENCE | Chapitre 3 : LE CHAMPIGNON, LE BLÉ MOISSONNÉ ET LA FEUILLE TROUÉE
PARTIE II – SCULPTER LES ESPACES
Chapitre 1 : LE POUVOIR DE SIDERATION ET LE SOUVENIR TERRASSANT | Chapitre 2 : COSMOS ET BACTERIES | Chapitre 3 : LES FRAGMENTS IMMERSIFS
PARTIE III – LA PUISSANCE DU SACRE
Chapitre 1 : LES CIMES DE L’ESPRIT | Chapitre 2 : FIGURES CHRÉTIENNES | Chapitre 3 : LES CORPS SACRALISÉS | Chapitre 4 : VIVRE ET LAISSER MOURIR
La faille béante
Martin Sheen raconte sa rencontre avec Terrence Malick et la timidité extrême de ce dernier ainsi qu’une rencontre inopinée à Paris…
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D’un monde nouveau à un monde perdu
Voici la lettre de Christophe Colomb sur la découverte de l’Amérique dans son intégralité.
« Tout ce bordel à cause de l’envie de posséder »
Personnaliser la terre convoitée
Enracinement et déracinement
Les mariés et les vagabonds
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L’Homme revolver

Kit, à la fois homme-revolver de Pierrot le fou, fantasme de bandit à la Bonnie & Clyde et James Dean dans la Fureur de vivre.
Il était une fois le crime
« Je voulais que l’image se dresse comme un conte de fée, hors du temps. » Terrence Malick
La baguette magique
Mise en sourdine
La “brutalisation” de la société américaine
Un petit reportage avec Jean-Baptiste Thoret à propos du fameux film amateur de l’assassinat de JFK.
L’ombre de la bombe atomique

La violence atomique en hors champ : la crainte entretenue dans l’Amérique des années 50 (La Balade sauvage) et le point d’orgue de la guerre du Pacifique (La Ligne rouge).
Du sordide à la lumière
Le bras armé du travail
“Guide-nous jusqu’à la fin des temps”
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Démiurge de la beauté
“Mother Nature”

Récurrence de la nature sans présence humaine. De haut en bas et de gauche à droite : La Balade sauvage, La Ligne rouge, Les Moissons du ciel, A la Merveille, The Tree of life, Le Nouveau monde.
Le cliché de la mélancolie
Le point de vue de l’âme

Malick aime utiliser la profondeur de champ. Ici avec le Nouveau monde, La Ligne rouge et A la Merveille.
En contre-plongée
La vidéo sur le fameux Spielberg-face, qui caractérise l’esprit de Spielberg à travers un plan type.
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Vertige des échelles
Scène d’ouverture de Contact de Robert Zemeckis.
“La conscience venait de s’insinuer dans l’univers”
Trouver l’animalité
“Quelle est cette guerre au milieu de la nature ?”

Qu’ils partagent ou non le plan, les animaux et les humains ne communiquent jamais. Ils restent indifférents au sort des uns et des autres.(ici dans A la Merveille et dans la Ligne rouge)
Le langage de la solitude
Autumn Fire (Herman G. Weinberg, 1931), chef-d’oeuvre méconnu, raconte la solitude de deux êtres égarés. Son impressionnisme rappelle A la Merveille. Voici ce court-métrage dans son intégralité.
“Quelle est cette voix qui parle en moi ?”
La voix off dans la Ligne rouge est la plus complexe, la plus multiple de la filmographie de Malick. Chaque soldat y déclame ses propres angoisses.
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La vallée monumentale
Pour synthétiser au mieux l’esthétique western, rien de mieux que ce montage spécial “désert” de l’émission Blow Up.
L’acteur : composante d’un tout
Les acteurs, mêmes les plus connus, ne sont pas sûrs d’être dans le montage final. Le plus célèbre exemple reste la scène coupée de Mickey Rourke dans la Ligne rouge.
La beauté picturale

Des influences luministes américaines et européennes chez Malick : Christina’s world et Wind from the Sea (Andrew Wyeth), Jeunes paysannes le long de la Lys (Émile Claus), Mount Chimborazo (Frederic Edwin Church)
Entrechoc de symphonies
Rolfe Propose, un des morceaux composés par James Horner non utilisé dans Le Nouveau monde.
La musique arborescente
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Fondements transcendantalistes
Pour un trou d’horizon sur Henry David Thoreau et les transcendantalistes.
Et sur Emerson.
L’œil et le totem
Le temps de l’innocence
L’ouverture du Nouveau monde, où Pocahontas appelle l’esprit à la rejoindre.
Le sorcier venu du ciel
“Tu as tué le dieu en moi”

Pocahontas : de la princesse libre à l’épouse endeuillée, de la fille préférée à la femme abandonnée.
Deux arbres qui réapprennent à grandir

Le Powhatan sur un navire anglais rappelle le personnage de Queequeg dans Moby Dick (Le Nouveau monde)
L’âme multiple
Le guide Saint-Michel

L’imagerie médiévale de A la Merveille est notamment marquée par la présence de La dame à la licorne, exposée au musée de Cluny à Paris.
“Quel est cet amour qui nous aime ?”
La monologue spirituel du père Quintana dans A la Merveille, inspiré de la prière de Saint-Patrick.
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Prêcher pour sa paroisse
Le tournant chrétien de The Tree of Life n’a pas été du goût de tous. A Cannes, le film fut en partie hué (phénomène malheureusement trop courant), comme le révèle ce blog cannois, son à l’appui.
Retrouver le Paradis
Trouver sa voie
L’insondable incipit
L’arbre de vie
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Un ange aux ailes invisibles

La douceur des étreintes et du regard de Mme O’Brien fait penser à la Madonne de la Prairie, dont Jessica Chastain s’inspire.
La femme-rivière

De haut en bas et de gauche à droite : Holly dans La Balade sauvage, Abby dans Les Moissons du ciel, Mrs Bell dans La Ligne rouge, Rebecca dans Le Nouveau monde, Mrs O’Brien dans The Tree of life, Marina dans A la Merveille.
Tenter de s’émanciper

Embrasser les mains ou les pieds, non pas signe de soumission mais geste de confiance mutuelle : A la Merveille.
L’homme de sable emporté par l’écume
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Une sorte de magie
La grande aventure de la vie
Les premiers instants de la plus grande des aventures, la vie, au son de Respighi dans the Tree of Life.
La beauté du geste
Sensation de vide

Pourtant habitée, cette maison de La Balade sauvage a ses meubles couverts de draps blancs, comme si la poussière était une intrusion.
Epitaphe filmique
La fleur sauvage
Passée inaperçue à cause de l’échec du film, la bande-originale d’A la Merveille contient une pépite bien-nommée : The Wildflower, littéralement “La fleur sauvage”. Et c’est le thème du personnage de Marina.



























